Musique électroacoustique latino-américaine

Javier Alvarez, Papalotl, 1987
(Mexique)



Durée de l'enregistrement : 13 min 14 s.
Instruments : Pour piano et sons électroacoustiques
Remarques : Philip Mead, piano.

Autres ressources disponibles :
- À propos de Javier Alvarez
- Compositions par Javier Alvarez

À propos de cette composition :

Papalotl (du Nahuatl pour papillon) trait, comme d'autres œuvres d'Alvarez, du rhythme, mais du rythme compris non comme du pur calcul de durée, mais plutôt comme movement dans le temps, comme dans la danse.

Spécifiquement, Papalotl est construit sur 200 courts modèles rhythmiques qui sont combinés pour former des longues plages musicales celles qui sont tour à tour juxtaposées et interpolées pour construire les longues sections de l'œuvre. Le procedé déterminant, cependant, est l'utilisation d'une modulation rhythmique continue à travers la pièce entière, ce qui modifie sans arrêt les accents et les pulsations du temps.

La partie très percussive du piano participe aussi au procedé et se juxtapose à la partie de la bande, elle aussi se developpant continuellement, ce qui donne comme résultat un tissu polyrhytmique qui caratérise la pièce. Il faut donc une extrème syncronisation entre pianiste et bande.

Tous les sons eléctroacoustiques proviennent de l'interieur du piano; ils ont eté etechantillonnés, puis traités sur le Fairlight CMI 2 pour construire une spèce de "piano geant" sur bande. Tandis que la bande résonne sur les sons fundamentaux, le vrai piano fournit les partiels supérieures du spectre.

L'œuvre a eté composée aux studios de Musique Electroacoustique de l'Université de la Ville de Londres en 1987. Cette piéce a gagné le Prix de CIME et le prix Euphonie d’Or à Bourges en de 1987 et 1992 respectivement. Elle a reçu la premiere mention du Prix Ars Electronica à Linz en 1988.

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