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Catherine Richards

I Was Scared to Death; I Could Have Died of Joy, 2000

Catherine Richards, I Was Scared to Death; I Could Have Died of Joy, 2000
Catherine Richards, I Was Scared to Death; I Could Have Died of Joy, 2000 Catherine Richards, I Was Scared to Death; I Could Have Died of Joy, 2000 Catherine Richards, I Was Scared to Death; I Could Have Died of Joy, 2000
L'univers artistique de Catherine Richards est viscéral, tactile et chargé d'électrons. Des œuvres comme Charged Hearts (1997) et Curiosity Cabinet for the End of the Millennium (1996) traitaient de l'univers électromagnétique, cet environnement chargé au sein duquel vivent tous les organismes. L'une des œuvres les plus récentes de l'artiste, I Was Scared to Death; I Could Have Died of Joy (2000), tente de lier le champ électromagnétique au cerveau et de mettre en lumière cette relation constante, invisible à l'œil nu.

Cette œuvre et deux pièces récentes de Richards ont fait l'objet d'une exposition individuelle tenue à la Galerie d'art d'Ottawa, du 14 septembre au 19 novembre 2000. L'installation, présentée dans une salle obscure, comprenait deux tables en acier inoxydable sur lesquelles reposait une éprouvette à peine éclairée par une source placée au-dessus. En s'approchant, le visiteur distinguait un modèle en verre d'une moitié de cerveau et de la moelle épinière à l'intérieur de l'éprouvette. Lorsqu'il se penchait pour examiner le spécimen, les lumières s'éteignaient et le cerveau de verre semblait palpiter. Si un visiteur tentait de toucher l'éprouvette, il voyait un faisceau de plasma incandescent monter vers sa main, en réaction à sa charge électromagnétique. Ces objets visuellement captivants illustrent l'intérêt de Richards pour les anciennes technologies, la science de laboratoire et les beaux équipements du XIXe siècle, ainsi que son désir d'explorer l'interactivité de manière intime.

Angela Plohman © 2002 FDL