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Otto Castro

Encuentros Televisivos, 2001

Otto Castro (Costa Rica), Encuentros Televisivos, 2001 (video)
Otto Castro (Costa Rica), Encuentros Televisivos, 2001 (video)
Otto Castro, Encuentros Televisivos, 2001
[En español...]  Synopsis : « La perilla da vuelta, una y otra vez, buscando una imagen que aliente la existencia del espectador. » (« La commande tourne et tourne, à la recherche d'une image qui insufflera vie à l'existence du spectateur. »)

C'est ainsi que commence ma pièce intitulée Encuentros Televisivos (« Rencontres télévisuelles »). Il s'agit d'un voyage dans la vie désespérée d'un spectateur et de son objet masturbatoire : la télévision. La pièce donne à entendre différentes situations sonores, toutes fugaces, afin de décaler le flux du matériel sonore. Cela donne lieu à un effet d'images qui convergent, qui peuvent parfois être saisies tandis qu'à d'autres moments elles filent comme l'éclair, à cause du « zapping », avec une longue liste de publicités et d'offres proposées par les chaînes de télé, comme la mise en œuvre d'un étrange sport sédentaire.

On peut avancer de la télévision, un instrument sacré produit par la culture des médias de masse, qu'elle sublime tout ce qui est réprimé dans le quotidien du citadin. Pour nombre de résidants d'une ville, la télévision est plus qu'un simple appareil; elle devient un trésor très apprécié - un trophée, encadré par le positivisme du progrès technologique et, en tant que tel, l'héritage de l'ère industrielle. Cet appareil divin, qui libère de tout mal et revitalise les événements quotidiens, n'est sans contredit qu'un médiateur. Malheureusement, cette médiation est, pour bon nombre de gens, injuste, car elle met en œuvre un jeu de planification capitaliste, avec, d'une part, une consommation illimitée de produits et, d'autre part, son auditoire - ou, plus exactement, ses clients. Il s'agit d'une stratégie et d'un marché pervers, canalisés par des programmes et des séries ordinaires de piètre qualité, destinés à faire rêver le spectateur déjà somnambule, zombie et à peine humain, subjugué par les lumières émanant de l'infernale machine.

Ma pièce se veut donc une critique acerbe des détritus - notamment des nouvelles télévisées ternies par les cotes d'écoute, des interviews du dernier pseudo-artiste dictées plus par des techniques de marketing que par toute valeur intrinsèque, des concours dans lesquels tous et chacun sont les mêmes, des publicités, etc. - qu'on diffuse, qu'on montre et qu'on présente sur toutes les chaînes de télévision.

En español :

Sinopsis de la obra: "La perilla da vuelta, una y otra vez, buscando una imagen que aliente la existencia del espectador."

Es así como inicia mi obra titulada Encuentros Televisivos. Es un viaje a través de la desconsolada vida de un espectador y su objeto masturbatorio: el televisor. En esta obra, se escuchan diferentes situaciones sonoras, que transitan sin quedarse ninguna, y tratando de post-poner el desarrollar del material sonoro; son más bien imágenes que llegan, que se vislumbran algunas veces y otras pasan fugaces unidas al "Zapping", junto con la gran lista de promociones y ofertas de los canales, como estableciendo una especie de extraño deporte sedentario.

El televisor, instrumento sacral y producto de la cultura del Mass Media, es por decirlo de algún modo, el sublimador de represiones dentro de la vida cotidiana del habitante de la ciudad. Para muchos de sus habitantes, este aparato, más que el ser una máquina, se convierte en un adorno preciado - trofeo, enmarcado dentro de la línea positivista de la evolución tecnológica y, con ello, el legado de la era industrial. Este aparato divino, redentor de todos los males y revitalizador de cotidianeidades, es de forma cierta solo un mediador. Por desgracia para muchos, esta mediación no es equitativa en el tanto se establece un juego de planificación capitalista, entre el consumo ilimitado de productos y su público o mejor dicho sus clientes. Mercado y estrategia perversa que faculta por medio de programaciones y enlatados de pésima calidad, hacerle soñar al ya casi sonámbulo, zombi y poco humano que especta, fascinado por las luces que despide la infernal máquina.

Mi obra es por ende, una crítica mordaz al grueso de toda la basura - llámese: noticias con tinte de rating, entrevistas al último seudo artista más cercano a las técnicas de marketing que a un valor propio, concursos por todos iguales, anuncios, etc... - que se transmite, muestra y exhibe en todos los sistemas de televisión.

Ricardo Dal Farra © 2005 FDL