Veuillez patienter pendant que nous traitons votre requête
Veuillez patienter...

Haloid Xerox

Outil

Photocopieur Haloid Xerox
Identification de l’outil

Nom de l'outil : Haloid Xerox
Nom alternatif : Haloid
Inventeurs/Concepteurs : Chester Carlson
Commercialisé par : Haloid
Date de conception : vers 1938
Date de commercialisation : 1950
Type d’application : copie par électrophotographie

Notice historique

Dans les années 1930, le physicien Chester Carlson amorce des recherches sur les techniques électrostatiques de reproduction. Après des tentatives infructueuses auprès de plusieurs compagnies (dont IBM), Carlson s’associe avec Haloid (devenue depuis Xerox Corporation) pour développer un copieur compact et facile à utiliser. Le 22 octobre 1948, l’invention du procédé de la xérographie est annoncée au public. Haloid commercialise le premier modèle de son copieur en 1950.

Liste brève des composants

Plaque de sélénium; quatre modules indépendants : 1. module (chambre noire) muni d’une lentille photographique (« camera »); 2. module de développement et de chargement (« processor »); 3. fixateur thermique (« fuser »). Matériaux d’impression : poudre d’oxyde d’argent; papier non traité chimiquement.

Mode opératoire

Le procédé de la xérographie du Haloid nécessite cinq étapes successives exécutées manuellement par un opérateur. Celui-ci dégage d’abord la plaque de sélénium de son enveloppe protectrice et la place dans la chambre du « processor » pour y appliquer une charge électrique positive (b). Celle-ci est ensuite glissée dans une cartouche ad hoc de la chambre noire en vue d’absorber une image latente (invisible) de la source à reproduire. Deux modèles de chambre noire sont proposés par Haloid dans les années 1950. Le premier modèle (« Model 1 camera ») se rapproche du composant principal d’un photocopieur de bureau (c). La lentille et la lampe se trouvent dans un boîtier fermé muni d’une surface d’exposition transparente sur laquelle on place la source. Elle ne produit qu’une reproduction 1 = 1 de l’image. Le deuxième modèle (« Model 4 camera ») dispose d’une structure ouverte semblable à un banc de copie photographique permettant d’agrandir la source de 150 % ou de la réduire de 50 % (a). Une fois la plaque exposée, il est nécessaire de l’insérer de nouveau dans la chambre du « processor » et d’enclencher le mécanisme de dispersion de la poudre d’oxyde d’argent. Celle-ci adhérera uniquement aux zones de la plaque peu ou pas exposées à la lumière lors de la captation de l’image (corollairement, les zones claires repousseront la poudre). Pour transférer cette image, une feuille de papier est placée sur la plaque. Il faut alors la glisser une troisième fois dans la chambre du processor (d). En recevant une charge positive, la feuille attirera la poudre chargée négativement. Enfin, la dernière étape consiste à fixer l’image résultant de ce processus en disposant la feuille contre la surface du fixateur thermique (« fuser »).

Effets et fonctionnalités

Impression noir et blanc reproduisant l’échelle de gris d’un original.

Vincent Bonin © 2007 FDL